Mexique, 1880. Sara Sandoval est la fille d'un riche banquier. Maria Alvarez est la fille d'un pauvre fermier. Ces deux jeunes femmes, qui n'ont apparemment rien en commun, excepté leur culture mexicaine, sont entraînées dans la même aventure par le destin et les circonstances.
Avec l'aide de Quentin Cooke, un jeune et idéaliste inspecteur de police originaire de New York, elles vont s'opposer à Tyler Jackson, le représentant de la New York Bank and Trust. Celui-ci a monté un complot visant à saisir illégalement les terres des Mexicains afin de faire passer le chemin de fer...
http://www.bandidas-lefilm.com/
(Source Allociné)
Critique de Mulder
Lettre ouverte à Europa Corp et à Luc Besson
Depuis maintenant plus de 34 ans, je suis passionné de cinéma et cet art est même devenu pour moi une sorte de boulimie sans fin. Je me nourris de cinéma à hauteur de 10 films par semaine (films en salle, DVD, films sur Canal +...). Cette boulimie se sent même à travers les revues mensuelles que je lis: Studio Magazine, Premiere, Ciné live, Mad Movies, L'Ecran fantastique, Scores, Cahiers du cinéma... A force, je suis devenu pour beaucoup un vrai dictionnaire ambulant et donc pratiquement imbattable à l'excellent jeu sur le cinéma Scene It!...
J'aime tous les genre de cinéma: films "intellos" (les Woody Allen, les Ken Loach....), les films d'horreur (les Sam Raimi...) etc. Cela m'énerve de plus en plus de voir de tels produits formatés pour le plus grand nombre et bâclé, comme votre film le plus récent, "Bandidas". Votre société de production est à mes yeux devenu la marque de fabrication de production B voire Z hormis certaines exceptions (Le Transporteur 2, 3 enterrements, les films avec Jet Li). Ce qui m'énerve encore plus dans ce film est de voir ces deux superbes et grandes actrices, Salma Hayek et Penélope Cruz, s'empêtrer dans un scénario sans saveur, totalement bâclé.
Certes, on pourra retenir dans les points positifs l'interprétation de Sam Shepard, les décors sympathiques, la photo assez réussie. Mais le problème comme dans la plupart de vos productions vient du fait que l'on sent que pour vous, le cinéma est une usine à fabriquer de l'argent. Où est donc l'âme de vos films ? Dans les années 80, on avait beaucoup de productions américaines clipesques au possible. En les revoyant aujourd'hui, on sent que ces films n'ont plus aucun cachet, tellement ils étaient
formatés pour l'époque.
Monsieur Besson, si vous êtes en carence d'idées ou si vous avez besoin de discuter avec de vrais passionnés de cinéma, mon collègue Tootpadu et moi nous ferons un plaisir de mettre nos compétences en votre honneur. Mais s'il vous plait, arrêtez de prendre les spectateurs pour des moutons décérébrés. Avec un tel casting, vous aviez toutes les cartes en main pour réussir un bon film, objectif raté.
Dans l'attente d'une réponse (je rêve), je vous adresse mes meilleurs voeux pour cette année en espérant que vous allez arrêter de déverser vos productions "vite fait, mal fait" dans nos belles salles françaises...
Vu le lundi 23 janvier 2006 à 20h20, salle 11 au Gaumont de Disney Village