
Titre original: | Coach Carter |
Réalisateur: | Thomas Carter |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 134 minutes |
Date: | 17 août 2005 |
Note: | |
L'histoire vraie de Ken Carter, l'entraîneur de basket d'une équipe de lycée, qui devint célèbre en 1999 après avoir renvoyé ses joueurs à leurs chères études, déclarant forfait deux matchs de suite alors que l'équipe était invaincue, parce que ces derniers n'avaient pas obtenu des résultats scolaires suffisants.
(Source Allociné)
Critique de Tootpadu
La vie est dure, mais grâce à la discipline, au respect et à l'esprit d'équipe, même les jeunes les plus défavorisés ont leur chance pour s'en sortir. Ah oui, pour commencer, il leur faut évidemment un guide, une figure paternelle qui saura les réprimer avec fermeté et qui descendra comme un éclair violent sur eux dès qu'ils commettront une bêtise. Et au bout du chemin, ce tabernacle de l'esprit rigoureux, l'académie militaire de West Point, s'ouvrira peut-être pour le meilleur d'entre eux.
Le seul point réellement positif de cette sucrerie aux bons sentiments, c'est qu'elle ne triche pas sur sa promesse. Située quelques marches en dessous du marquant Plus beau des combats et surfant sur la vague éteinte d'Esprits rebelles, elle dépeint un monde scolaire sans complication ou profondeur, mais avec beaucoup de problèmes préfabriqués qui feraient honneur à tout magazine pour midinette. Que ce soit la drogue, les grossesses involontaires ou les difficultés d'apprendre, chacun des membres de cette équipe de rêve se retrouve avec une tare sociale qui sera rapidement et miraculeusement guérie par l'inébranlable coach. La structure dramatique du film est en effet tellement superficielle que chaque revirement est prévisible des minutes en avance. Après chaque victoire sur le terrain de basket, une séquence bavarde sur la relation sentimentale d'un tel ou la tentation par la drogue d'un autre nous est ainsi invariablement infligée.
Formellement, le film n'est point plus brillant avec une mise en scène quelconque et une bande originale remplie de pathos qui démontre que Trevor Rabin n'était brillant qu'une seule fois dans sa carrière (Le Plus beau des combats, encore). Quant à Samuel L. Jackson, il échoue à donner à son personnage d'éducateur improvisé autre chose qu'un aspect borné et maladivement sérieux.
Vu le 23 août 2005, à l'UGC George V, Salle 6, en VO
Note de Tootpadu: