Transporteur II (Le)

Transporteur II (Le)
Titre original:Transporteur II (Le)
Réalisateur:Louis Leterrier
Sortie:Cinéma
Durée:87 minutes
Date:03 août 2005
Note:
A Miami pour dépanner un ami en vacances, Frank Martin doit conduire un enfant à l'école pendant quelques jours. Mais parce que le père du petit est désormais responsable de la lutte antidrogue, il va se retrouver malgré lui impliqué dans un incroyable complot... http://www.letransporteur2-lefilm.com/
(Source Allociné)

Critique de Tootpadu

Rien de mieux pour passer le temps pendant cet été qui n'en est pas que de se divertir avec un film d'action efficace et sans prétention. Grâce à l'énormité de son propos, qui ne se soucie pas du tout des milliers d'invraisemblances qui surpeuplent l'histoire, cette suite d'un film que nous avions loupé - peut-être à tort ? - navigue en effet dans des eaux sûres et convenablement agitées. Comment appliquer une critique sérieuse à une oeuvre dans laquelle les cascades sont aussi exagérées qu'époustouflantes et dont ces dernières sont l'unique raison d'être ? A l'image d'une réplique dans le film qui loue la cruauté, l'obéissance et la violence, mais qui fait fi de l'esprit, l'intelligence est loin d'être la force majeure dans un récit qui se contente de faire joliment exploser quelque chose toutes les cinq minutes. Toujours plus vite, toujours plus grandiloquent dans sa façon de faire avancer une intrigue aberrante, ce troisième film de Louis Leterrier évite cependant assez habilement la surchauffe.
Et au milieu de cette agitation sans limite, un héros immuable et sans reproche. Tel un digne successeur de Bruce Willis, Jason Statham campe ce casseur pour la bonne cause avec classe. Il y a une certaine ressemblance avec un James Bond populaire, moins sophistiqué, mais plus redoutable dans ses exploits physiques démesurés. Grâce à lui, l'action haletante qui secoue le film regagne une certaine légitimité. Et nous lui fait pardonner du coup sa prestation bien moins brillante dans Cellular.

Vu le 9 août 2005, à l'UGC Ciné Cité Bercy, Salle 31, en VO

Note de Tootpadu: