Resident evil : extinction

Titre original: | Resident evil : extinction |
Réalisateur: | Russell Mulcahy |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 92 minutes |
Date: | 03 octobre 2007 |
Note: | |
Le virus T de la toute-puissante Umbrella Corporation a infecté la planète entière, ne laissant derrière lui qu'un monde désertique. Alors que les rares survivants se déplacent en convois, constamment menacés par une armée de morts-vivants infectés, le docteur Isaacs continue ses recherches dans les laboratoires souterrains de la compagnie pour trouver l'anti-virus. La clef pour y arriver réside dans le sang de l'Alice originale, qui se tient à l'abri des moyens de surveillance d'Umbrella.
Critique de Tootpadu
Le pire est évité dans ce troisième épisode des films d'action inspirés du célèbre jeu vidéo. Pas uniquement le pire, par ailleurs, mais à peu près tout ce qui pourrait nous fâcher ou enthousiasmer. Resident evil : extinction fait partie de ces films qui ne commencent jamais. Des copies qui présentent assez adroitement des éléments qui ont fait leurs preuves auparavant, mais qui sont incapables de tenir par elles-mêmes.
Le scénario est ainsi insipide jusqu'à la transparence. La suite de scènes clinquantes, mais vides, ne permet aucune élaboration d'enjeux scénaristiques. La seule valeur du sort des personnages réside en sa capacité d'être incorporé dans un nouveau carnage gratuit. Une telle désinvolture dans la narration nous laisse forcément indifférents et passablement ennuyés, parce que pas du tout impliqués dans le récit.
Que le film arrive à séduire tant soit peu et en dépit de la vacuité de son histoire, c'est l'accomplissement honorable de Russell Mulcahy. Sa réalisation se préoccupe exclusivement de l'aspect visuel des séquences, ce qui garantit quelques moments assez beaux à regarder. Un hommage un peu facile aux Oiseaux de Hitchcock et une scène d'action dans une ville de Las Vegas ensablée comptent ainsi parmi les temps pas trop faiblards du film. Au moins, on y évite des effets de style agaçants, au profit d'une forme conventionnelle, mais plutôt efficace.
Enfin, les effets spéciaux les plus curieux sont appliqués au niveau du visage de Milla Jovovich, qui paraît complètement lisse, sans doute pour renforcer son aspect de mutante.
Vu le 26 octobre 2007, à l'UGC Forum Orient Express, Salle 6, en VO
Note de Tootpadu: