DisneyPlus - Safety : le nouveau film Disney + Original

Par Mulder, 10 décembre 2020

Sportif émérite qui lui vaut l’attribution d’une bourse d’études, Ray McElrathbey - un jeune homme qui doit déjà gérer beaucoup de choses dans sa vie privée - entre en première année à l’Université de Clemson, dont l’équipe de football américain est l’une des plus prestigieuses du pays. Sans vraiment prendre la mesure de ce qui l’attend mais désireux d’apprendre davantage qu’un simple sport, il choisit de suivre un cursus intégral, constitué de 16 unités.

Alors qu’il prend ses marques et se fait de nouveaux amis - dont Kaycee, une étudiante en journalisme sportif - il apprend que son petit frère Fay traîne avec des trafiquants de drogue à la suite de l’arrestation de leur mère, incarcérée quant à elle pour possession de stupéfiants. Plutôt que de confier le jeune garçon aux services de protection de l’enfance, Ray décide de le faire entrer clandestinement dans sa résidence universitaire, transgressant ainsi le règlement. Ses performances sportives et scolaires sont rapidement affectées par ce nouveau venu très exigeant.

Avec l’aide de Daniel - son colocataire - mais aussi de ses coéquipiers, Ray garde le secret mais finit par se confier à Kaycee, qui était sur le point de le quitter. Effondré, il révèle également la situation à ses entraîneurs. Furieux qu’il ait mis autant de temps à leur en parler et inquiets des répercussions potentielles sur l’équipe, ils lui trouvent un modeste appartement hors campus ainsi qu’un poste à temps partiel d’homme à tout faire dans l’immeuble afin de l’aider à payer le loyer. Ray édicte des règles très strictes, que Fay s’efforce de suivre.

Pensant qu’un peu de publicité pourrait leur être bénéfique, Kaycee écrit un article pour le journal de la fac, et tout l’établissement se mobilise pour que les deux frères ne soient pas séparés. Fort de ce soutien unanime, Ray commence à montrer ce dont il est capable sur le terrain et ses notes s’améliorent sensiblement.

Mais le répit est de courte durée. Un responsable prévient les entraîneurs qu’en acceptant une aide extérieure, Ray a enfreint les modalités de sa bourse d’études. Encore une fois, ce dernier est contraint de choisir entre son frère et ses études. Refusant d’abandonner, il décide de se battre contre un système qu’il estime injuste…

Inspiré d’une histoire vraie, Safety est un drame émouvant qui parle de courage et de dépassement de soi. Explorant le parcours sportif de Ray McElrathbey, joueur de football américain au sein de l’université de Clemson, il relate sa détermination face à l’adversité et comment sa soif de réussite a redéfini fondamentalement les notions de communauté, de famille et d’amitié.

Mark Ciardi, qui a produit de nombreux films sur le sport dont Rêve de champion (The Rookie) (2002), Miracle (2006), Invincible (2006), Un lancer à un million de dollars (Million Dollar Arm) (2019) et McFARLAND USA (2020), voulait faire un film sur Ray McElrathbey depuis 2006. Il confie : « Je me souviens d’avoir été touché par cette histoire. Quand on parlait de lui aux actualités, j’avais la gorge serrée. Je me suis dit que si des reportages de cinq minutes étaient capables de m’émouvoir à ce point, il fallait que j’en fasse un film. »

Il poursuit : « Je ne me souviens pas avoir vu ce genre d’histoire auparavant, où quelqu’un s’occupe de son frère comme le feraient un père et une mère. Ray a dû prendre en charge un membre de sa famille, ce qui aurait découragé plus d’un jeune homme ou étudiant. Alors qu’il venait juste d’entrer à la fac, à un moment où il avait toute la vie devant lui, il a choisi de se consacrer pleinement à l’éducation de son jeune frère. C’était un énorme sacrifice. Mais il l’a fait, et c’était vraiment extraordinaire. »

Mark Ciardi a fait appel au scénariste Nick Santora (la web série « Most Dangerous Game », la série « Scorpion ») pour écrire un premier jet qui raconterait avec force caractère, émotion et humour l’histoire de cet outsider. Le projet a rapidement suscité l’intérêt d’un studio hollywoodien mais, pour diverses raisons, il ne s’est pas fait. En 2017, Disney, qui cherchait des contenus pour son futur service de streaming, a repris le projet et cherché un réalisateur. Après avoir considéré un large éventail de candidats, son choix s’est porté sur Reginald Hudlin, qui venait de terminer le biopic MARSHALL sur Thurgood Marshall, avocat militant devenu le premier Afro-Américain à siéger à la Cour suprême des États-Unis.

« Le scénario de Safety m’a tout de suite emballé, ému et inspiré », confesse Reginald Hudlin. « Ce jeune homme entrant dans l’âge adulte assume davantage de responsabilités que la plupart des gens, quels que soient leurs origines et leur niveau d’éducation. Il en fait beaucoup trop. Mais, par la seule force de sa volonté, il réussit. C’est donc une histoire de triomphe individuel mais aussi de fraternité : il peut compter sur le soutien de la communauté toute entière, sur son équipe et sur toute l’université. Une histoire qui traite de ces éléments est toujours édifiante, mais elle l’est davantage en cette période singulière. »

Il poursuit : « Tous les jours aux États-Unis, des gens se retrouvent dans des situations impossibles. Comme vous le savez, la plupart des foyers américains ne peuvent pas faire face à une urgence financière de 400 $. Pour 400 $, tout s’effondre. Si vous vous cassez le coude ou si vous avez des frais inattendus, c’est fichu. Je pense donc que ce film parlera à tous ceux qui peinent à joindre les deux bouts, qui n’ont pas droit à l’erreur. Voilà un type comme eux, qui a travaillé dur, réalisé l’impossible et inspiré toute une communauté prête à le soutenir. Il l’a mérité, à force de persévérance. »

Outre les épreuves que Ray a dû surmonter à Clemson, l’équipe du film voulait montrer les relations pleines d’humour qu’il entretenait avec Fay et ses coéquipiers. « Ray est quelqu’un de très sérieux, conscient de ses responsabilités », poursuit le réalisateur. « Fay est le petit frère par excellence, qui s’intéresse à tout et passe son temps à plaisanter. C’est un enfant très drôle. Ils forment un duo parfait, à la Batman et Robin. Les interactions entre Ray et ses coéquipiers sont elles aussi cocasses parce que ce sont des types aux personnalités très variées. Certains ne vivent que pour le sport alors que d’autres sont là pour passer un bon moment. »

Pour les producteurs, il allait de soi que l’homme dont l’histoire a inspiré le film devait être impliqué d’une manière ou d’une autre. Au cours des treize années qui ont été nécessaires pour que le projet se fasse, l’intéressé a dû apprendre à faire preuve de patience. « Quand Mark est venu me voir au départ, il m’a dit que mon histoire l’avait beaucoup ému et qu’il pensait que ça ferait un superbe film », se souvient Ray McElrathbey. « Mais il a précisé que ça ne se ferait pas forcément dans l’année, ni même l’année suivante, et que ça pourrait mettre dix, vingt ou trente ans… ou même ne jamais aboutir. Alors quand après tout ce temps, il m’a dit que le tournage était enfin en préparation, je n’osais pas y croire. Tout ça me semble encore extraordinaire. »

Ray McElrathbey approuve le choix de Reginald Hudlin, qui a réalisé quelques-uns de ses films préférés. Ce dernier lui a même proposé de lui faire part de ses suggestions, ce qui l’a beaucoup touché : « Il m’a dit : ‘Toutes les idées sont les bienvenues. Mais ne sois pas déçu si je ne les utilise pas toutes.’ Quoi qu’il en soit, je suis super heureux qu’il ait pris le temps de le faire. J’ai vraiment l’impression d’avoir confié mon histoire à la bonne personne. »

L’un des défis majeurs était de trouver l’acteur qui incarnerait Ray McElrathbey. C’est finalement Jay Reeves, que l’on a vu dans la série All American et le film The Tax collector de David Ayers, qui a décroché le rôle.

« Il fallait un acteur qui soit capable de transmettre toutes les nuances du rôle », confie Reginald Hudlin. « Jay Reeves était le candidat idéal. Il a un charisme extraordinaire. Il ressemble tellement à Ray qu’on les prendrait pour des cousins, si ce n’est des frères. En plus, il est bon sur le terrain. Notre entraîneur a dit qu’il avait travaillé avec beaucoup d’athlètes sur d’innombrables films consacrés au football américain, et que Jay était le plus doué. C’était donc vraiment génial d’avoir quelqu’un qui soit vraiment fait pour le rôle. »

Quand on lui parle de son alter ego, Ray McElrathbey déclare : « Jay Reeves est un type fantastique. Mark Ciardi m’a montré la vidéo de son audition et sa prestation m’a vraiment touché. Il se trouve qu’une fois qu’ils ont décidé que ce serait lui, on a commencé à discuter et on s’est aperçu qu’on vivait à moins d’un kilomètre l’un de l’autre et qu’on allait à la même salle de sport ! On ne s’était jamais croisés, mais j’ai pris ça pour un signe du destin. Je suis ravi qu’il ait été choisi pour jouer mon rôle. »

Jay Reeves confie : « Cette histoire m’a vraiment touché : la forme, le fond, la sincérité qui s’en dégage ont vraiment résonné en moi. De plus, travailler sous la direction de Reggie était tout simplement incroyable. Je suis fan de son travail. Dès le premier jour, il a manifesté une énergie extraordinaire qui motivait toute l’équipe, même quand il était quatre heures du matin, qu’il restait une minute et que tout le monde était crevé. Avec lui, on avait vraiment l’impression d’être une grande famille. »

Pour décrire la relation de son personnage avec son jeune frère Fahmarr (alias « Fay » dans le film), qui vient vivre avec lui dans la résidence étudiante quand leur mère part en cure de désintoxication, Jay Reeves cherche le mot juste : « C’est quelque chose qui vous inspire, qui vous fait chaud au cœur. Elle est empreinte de sincérité très forte. De plus elle est drôle, vraiment drôle. »

Pour incarner Fay, l’équipe du film a choisi un nouveau venu, Thaddeus J. Mixson. Reginald Hudlin reconnait : « Dès que j’ai vu la vidéo qu’il nous avait envoyée, j’ai été épaté. Il a bluffé tout le monde. Et quand on l’a vu en personne, on a eu la même impression. On l’a donc fait jouer avec d’autres acteurs et on lui a demandé d’improviser, sur des choses légères ou vraiment sombres, parce que le film est un mélange de plein de choses différentes. À chaque fois, il trouvait le ton juste. C’est vraiment un jeune garçon exceptionnel, qui forme un très bon duo avec Jay ! »

« Ce que j’aime, c’est que Thaddeus est déjà une œuvre d’art à lui tout seul ! » poursuit Jay Reeves. « Et il se donne à fond pour le rôle. Dès que je l’ai rencontré et qu’il m’a fait un petit signe de tête, je me suis dit qu’il avait du cran. J’aurais aimé avoir son assurance fanfaronne au même âge ! Il me pousse à donner le meilleur de moi-même. Ce n’est pas courant chez les gamins de 11 ans d’avoir quelqu’un qui vous parle comme ça et n’a pas peur de donner son avis ! »

Comme la plupart des films inspirés d’une histoire vraie et de personnes réelles, Safety prend quelques libertés avec les faits. Le personnage de Kaycee, une apprentie journaliste sportive, a ainsi été créé de toutes pièces. Corinne Foxx, la fille de l’acteur Jamie Foxx, incarne cette jeune femme franche et sûre d’elle, sportive dans l’âme et intriguée par Ray. Elle déclare : « Je suis tout de suite tombée amoureuse du scénario. J’ai deux sœurs de 13 ans et je comprends parfaitement le lien qui unit Ray et Fay. Je sais aussi que si j’étais dans cette situation, je m’occuperais d’elles. J’aime la relation très touchante de ces deux frères. On a vraiment envie qu’ils s’en sortent.»

Et de poursuivre : « Ray et Kaycee s’entendent bien rapidement parce qu’elle est fan de sport. Ils ont une jolie relation, dont elle est un peu le moteur. Elle lui propose plusieurs fois des rendez-vous mais il hésite un peu parce qu’il est stressé par tout ce qui lui arrive, ce qui la rebute un peu. Elle tente de comprendre ce que vit ce jeune homme et pourquoi il se comporte bizarrement avec elle. Dès qu’il la croise, il l’évite et s’enfuit, et elle n’arrive pas à comprendre pourquoi. Elle sait qu’il se passe quelque chose de bizarre. Au bout d’un moment, il se confie à elle. Même si elle lui en veut de lui avoir caché les choses si longtemps, elle admire ce qu’il a fait. »

« Kaycee est la seule fille qui motive mon personnage », reprend Jay Reeves. « Elle veut qu’il se dépasse et elle l’aide. Elle est la seule personne à qui Ray dit les choses telles qu’elles sont. Pour lui, Kaycee est une véritable amie – et pas seulement une petite amie –, quelqu’un sur qui il peut compter. Corinne est très intelligente. Elle pose des questions et est vraiment dans l’empathie. Elle a l’esprit d’équipe. »

Quand l’équipe du film a pris contact avec Clemson (Caroline du Sud) pour voir s’il était possible de tourner au sein même du campus, l’université a tout fait pour lui faciliter la tâche. « Ils nous ont très gentiment dit qu’ils aimaient ce projet, qu’ils aimaient Ray, et qu’ils nous autorisaient à tourner pendant une rencontre sportive », explique Reginald Hudlin.

L’équipe a organisé son calendrier de tournage en fonction d’une rencontre entre les équipes de Clemson et Charlotte, car elle se disait que l’ambiance serait un peu moins survoltée que lors de certains matches de début de saison. Toutes les séquences sur le terrain seraient donc filmées ce samedi-là. Les plans d’ensemble de l’université et les scènes dans la salle de musculation devraient quant à eux être finalisés les quatre jours précédents.

Mais au dernier moment, les producteurs ont appris que la rencontre serait retransmise en direct et qu’ils auraient moins de temps de tournage que prévu le samedi : sept minutes et vingt secondes exactement pour mettre en boîte quatre scènes, trois actions et la fin du film ! « On s’est probablement démenés davantage pendant ces sept minutes que sur le reste du tournage. Il nous fallait être d’une précision diabolique. », se souvient Mark Ciardi.

Avec cinq caméras sur le terrain, treize caméras dans les gradins et 185 figurants dont 45 sur le terrain, certaines cascades ont été chorégraphiées pour s’assurer que les quatre scènes seraient tournées dans le temps imparti : les acteurs devaient courir sur le terrain, jouer les actions prévues et quitter aussitôt la pelouse. Tout cela, devant 85 000 fans déchaînés…

« C’était sans doute un peu moins complexe que la vie de Ray à cette époque, mais ce n’était pas une partie de plaisir ! » sourit Reginald Hudlin. « Il fallait vraiment saisir l’ambiance électrique d’une rencontre de football américain à Clemson. Beaucoup d’équipes de la NFL ne jouent pas dans des stades aussi grands. Nous voulions saisir l’excitation et l’enthousiasme de la foule car ce n’est pas quelque chose qu’on peut recréer artificiellement. Le fait de tourner sur place et d’avoir le soutien de l’équipe de football américain de Clemson nous a permis de saisir plein de petits détails qui font toute la différence. Je pense vraiment que les téléspectateurs le remarqueront. »

Synopsis :
Utilisé dans le football américain pour désigner une manière de marquer des points, le terme Safety devient aujourd’hui le titre d’un nouveau drame poignant Disney+ Original qui relate l’histoire vraie de Ray McElrathbey, un ancien joueur de l’Université Clemson (Caroline du sud), dont la jeunesse n’aura en rien été épargnée. Confronté à une émancipation rapide due à une série de circonstances malheureuses, son dévouement et sa persévérance n’auront eu de cesse de l’aider à triompher de telles adversités. Soutenu par ses coéquipiers et la toute communauté de Clemson, Ray aura marqué les terrains de son empreinte tout en accomplissant l’exploit de prendre soin de son petit frère de 11 ans, Fahmarr.

Safety
Un film de Reginald Hudlin
Produit par Mark Ciardi
Scénario de Randy McKinnon, Nick Santora
Avec Jay Reeves, Thaddeus J. Mixson, Corinne Foxx, Luke Tennie
Musique : Marcus Miller
Directeur de la photographie : Shane Hurlbut
Montage : Terel Gibson
Production : Walt Disney Pictures, Select Films
Distribution : Disney+
Date de sortie : 11 décembre 2020 (Disney + World)
Durée : 120 minutes

(Source : Note de production)