XXX 2 : The Next Level

XXX 2 : The Next Level
Titre original:XXX 2 : The Next Level
Réalisateur:Lee Tamahori
Sortie:Cinéma
Durée:101 minutes
Date:27 avril 2005
Note:
Un complot se trame au coeur de la Maison Blanche. La plus haute autorité du pays est en danger. Augustus Gibbons vient lui-même d'échapper à un attentat au sein du quartier général secret de la NSA. Plus personne n'est en sécurité... Pour l'aider à déjouer la machination, Gibbons a besoin d'un nouvel agent XXX. Pour lui, un seul homme peut mener à bien cette mission : Darius Stone, un soldat d'élite décoré des Forces Spéciales, un dur venu du ghetto, expert en armement et en techniques de combat, et une forte tête...
(Source Allociné)

Critique de Tootpadu

Il y a de l'action dans cette suite d'une copie musclée des films de James Bond. Mais une fois cette action, généralement bien faite, à l'exception de la course poursuite finale d'un ridicule hallucinant, mise à part, il ne reste plus rien. Le semblant d'un scénario et les interprétations se rejoignent alors dans l'enfer du cinéma, puisqu'ils sont tous les deux d'une nullité insupportable.
Après un triplé de succès populaires au début de sa carrière, Vin Diesel a dû opérer un choix quant à la suite dans laquelle il allait reprendre son rôle initial. Entre Fast and Furious, xXx et Pitch Black, il s'était décidé pour le dernier, laissant les deux autres aux mains de producteurs peu scrupuleux. Et en vue du résultat final, on serait presque tenté de l'en féliciter, tellement Les Chroniques de Riddick est la seule de ces suites à tenir plus ou moins la route. Car le début de tous les maux pour ce film d'action trop formaté était la participation d'Ice Cube en tant que vedette, un acteur dépourvu de charme, voire de talent. Il se contente ici de colporter les clichés raciaux qui ont toujours cours dans le cinéma américain, et il est, de surcroït, affublé d'une partenaire particulièrement peu séduisante. Avec le régiment habituel d'acteurs de seconds rôles qui ne sont là que pour renflouer la caisse (Jackson, Dafoe, Strauss) et un petit jeune qui montre à quel point il est capable de jouer sans finesse (Scott Speedman), la distribution exécrable est au grand complet.
Enfin, ne parlons même pas du scénario rempli de concepts nébuleux de coup d'état qui perpétuent toutes sortes de clichés fatigués. Si chez Lubitsch, chaque trou dans le fromage du récit est génial, les nombreuses ellipses et incohérences dans cette histoire abracadabrante disposent, comme seule excuse, de la facilité avec laquelle elles permettent l'enchaînement des scènes d'action.

Vu le 6 mai 2005, à l'UGC Ciné Cité Bercy, Salle 24, en VO

Note de Tootpadu: