Casablanca Driver

Titre original:	Casablanca Driver
Réalisateur:	Maurice Barthélemy
Sortie:	Cinéma
Durée:	87 minutes
Date:	30 juin 2004
Note:

La vie de Casablanca Driver, fils adoptif, enfant à problèmes, boxeur incapable, racontée par ses proches.

Critique de Tootpadu

Si ce film avait ne serait-ce qu'un semblant de qualité, on pourrait le classer comme un mélange entre Zelig, Forrest Gump et Rocky. Cependant, de ces trois oeuvres plutôt respectables, il a hérité tous les défauts.
De la fausse biographie de l'homme caméléon, il garde la structure rigide des entretiens pas drôles pour un sou, tellement ils sont accablés par des gags très lourds (la coiffure d'Isabelle Nanty, le technicien de télé de Dieudonné, la femme silencieuse de Patrick Chesnais). Alors que Forrest nous énervait déjà par son crétinisme sans espoir, élevé au rang de vertue, le personnage de Casablanca n'est qu'imbécilité. Mais attention, pas le genre d'idiotie qui fait réfléchir, rire ou au moins sourire ! Non, juste un comportement de retardé mental complet, sans aucun aspect en guise de bouée de sauvetage, simplement un personnage d'une insignifiance ennuyeuse. Enfin, de la boxe, on en voit très peu ici, et en plus d'une piètre qualité. Il reste alors, à la limite d'un sens quelconque, un commentaire peu compréhensible et convaincant sur la vanité des effets de mode, comme les vedettes éphémères.
Après un RRRrrrr !!! guère plus réussi, mais au moins décontracté et empreint d'une certaine joie, ce nouvel essai des 'Robins des bois' de percer au cinéma est tout simplement navrant et une pure perte de temps. Pour vous éviter pareil désagrément, je vous dirai même le seul moment où j'ai presque souri : à la vue d'une pancarte d'encouragement pour Casablanca sur laquelle était marqué "Je télécharge sur Casa". Effectivement, c'est très mince comme récompense pour une heure et demie de conneries sans inspiration.

Vu le 2 juillet 2004, à l'UGC Ciné Cité Les Halles, Salle 8

Note de Tootpadu: