Titre original: | Red, white and blues |
Réalisateur: | Mike Figgis |
Sortie: | Cinéma |
Durée: | 93 minutes |
Date: | 02 juin 2004 |
Note: |
Ce documentaire a de quoi séduire pour n'importe quel mélomane de blues, Le passé de musicien du réalisateur donne à ce film une réelle force, que l'on perçoit dans la manière qu’il a de filmer dans les sessions d'enregistrement. Red, White and Blues suit les détours étranges de cet ennoblissement musical, qui vit les groupes de "petits Blancs" baptisés Cream ou Traffic, puiser leur inspiration chez Muddy Waters, puis, après avoir conquis l'Amérique, offrir aux guitaristes noirs du Tennessee ou de Louisiane un accès à un plus large public. Mike Figgis alterne entretiens et séances d'enregistrement avec Tom Jones et Van Morrisson, dans les studios d'Abbey Road. Red. White and Blues reste un film sans relief malgré qu’il a beau traiter d'une musique puissamment instinctive. Les auditions et souvenirs se font parfois très techniques. La ponctuation musicale du sujet s'ajuste de façon pertinente au propos et met en évidence la spécificité anglaise dans le domaine du blues.
Difficile de comprendre pourquoi certains critiques font la fine bouche devant ce film. Il donne pourtant une nouvelle dimension au voyage auquel Martin Scorsese nous a convié précédemment. L'appropriation du blues par les musiciens anglais est montrée avec beaucoup de bonheur. Et comment rester insensible aux remerciements émouvants de BB King, adressés aux Clapton, Mayall et consorts. Ils résument l'influence qu'ils ont eu outre atlantique pour faire reconnaître la musique du maître sur ses propres terres.
En conclusion, un documentaire à voir à la télévision mais en aucun cas au cinéma
Vu en dvd récemment
Note de Mulder: