White Chamber

White Chamber
Titre original:White Chamber
Réalisateur:Paul Raschid
Sortie:Cinéma
Durée:89 minutes
Date:00 0000
Note:

Le Royaume-Unis dans un proche futur. La guerre civile fait rage et une loi martiale a été déclarée par un gouvernement militaire pour supprimer tous les opposants à ce régime. Une jeune femme (Shauna MacDonald) se réveille dans une salle d’opération seule et isolée. Elle ne sait plus comment elle est arrivée là et doit faire face à un général, Zakarian (Oded Fehr) qui utilise des techniques de tortures aussi violentes qu’originales pour lui soutirer des informations qu’elle affirme ne pas détenir.

Critique de Mulder

Pour son deuxième film qu’il a écrit et réalisé Paul Raschid n’a pas cherché la simplicité et éviter de nous présenter une œuvre compliquée et se perdant dans une multitude d’effets spéciaux inutiles. Habile artisan et après avoir réalisé Servant’s Quarters (2016) de manière indépendante, White Chamber réussit à créer un climat paranoïaque malgré des moyens faibles et l’utilisation pratiquement pendant toute la durée du récit d’un lien unique et la présence de peu de personnages. Connaissant ces limites financières, il réussit pourtant à retenir notre attention en créant un futur réaliste et en mettant l’accent sur une vision plutôt glaciale de l’avenir de l’humanité.

Comment ne pas voir dans ce film de pleine actualité une allégorie du Brexit et ce que peut devenir l’Angleterre si elle décide de se replier sur elle-même. En mettant l’accent sur des forces armées capables de se salir les mains pour imposer leur volonté unique de domination, White Chamger nous interpelle, retient tout notre attention et montre que le cinéma de genre n’a pas besoin forcément de beaucoup de moyens pour donner vie à des œuvres fortes.

On retrouve dans les deux rôles principaux Shauna MacDonald (The Descent 1& 2(2005-2009) , Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi (2017) et Oded Fehr (La momie (1999), Resident Evil: Apocalypse (2004), Resident Evil: Extinction (2007), Resident Evil: Retribution (2012) et Resident Evil: The Final Chapter (2016)). Leur présence donne à cette honnête série B une plus-value certaine et fait de White chamber un film de science-fiction certes minimaliste mais à découvrir.

Vu le 18 mars en lien presse

Note de Mulder: