Resident Evil : Chapitre final

Resident Evil : Chapitre final
Titre original:Resident Evil : Chapitre final
Réalisateur:Paul W.S. Anderson
Sortie:Cinéma
Durée:107 minutes
Date:25 janvier 2017
Note:

Alice, seule survivante de la bataille de Washington contre les zombies, doit retourner à l’endroit où le cauchemar a débuté : le Hive à Raccoon City. C’est là, qu’Umbrella Corporation a regroupé ses forces pour mener un assaut final contre les survivants de l’apocalypse.

Critique de Mulder

“Take me down To the paradise city
Where the grass is green And the girls are pretty
Oh, won't you please take me home” Guns’n’Roses

Il aura fallu attendre plus de cinq ans pour découvrir le sixième et dernier volet de la saga mélangeant horreur et action avec succès Resident Evil. Débutée en 2002, la saga aura été réalisée par trois réalisateurs (Paul W.S Anderson (4 films), Alexander Witt (Apocalypse, 2004) et Russel Mulcahy (Extinction, 2007)) mais toujours restée écrite par Paul W.S Anderson ce qui lui confère une véritable homogénéité et un univers solide post-apocalyptique. C’est ce dernier qui après avoir signé le premier volet et les deux précédents nous propose maintenant la dernière aventure d’Alice, son dernier affrontement contre Umbrella Corporation.

Les précédents volets réussissaient à donner vie à la saga ludique du jeu vidéo créé par Capcom en 1996 mais aussi restaient influencés par George A. Romero pour cette horde de zombies omniprésente et cette ambiance d’un pessimisme rare. La saga était également sous l’influence de nombreux autres films comme la saga Matrix et autres films d’horreur et de science-fiction. Ce dernier volet pourtant réussit à éviter toute redite et surtout à marque nos mémoires par sa manière de mixer à la perfection western, film d’action, film de science-fiction et d’horreur et d’incorporer de nombreux détails des jeux vidéo à la base de cet univers. Succédant directement à la fin du volet précédent, on découvre Alice, la seule survivante de la bataille de Washington qui se voit contrainte d’accepter une dernière mission retourner à Raccoon City pour trouver un anti-virus au sein d’Umbrella Corporation.

Après un excellent résumé des volets précédents parfaitement amené, on retrouve donc cette ambiance éprouvante qui a fait tout le succès cette saga. Dans une ville dévastée, Alice s’extirpe d’une base souterraine et se voit contrainte d’affronter des créatures monstrueuses amphibies mais aussi volantes. Le film ne cessera alors d’aligner des scènes d’action spectaculaires dans lesquelles Alice devra affronter son pire ennemi le docteur Isaacs (toujours interprété par Iain Glen) mais pourra aussi compter sur une ancienne alliée Claire Redfield (Ali Larter). Le scénario de ce nouvel opus témoigne d’un véritable attachement de Paul WS Anderson de livrer le volet le plus abouti de la saga et surtout un rythme continu d’une efficacité redoutable.

Une nouvelle fois, les nombreux décors sont impressionnants et confèrent au film toute la puissance nécessaire pour renforcer la lutte d’Alice contre une multitude d’ennemis. On sent aisément que le réalisateur a pris en compte les nombreuses critiques apposées aux films précédents pour faire de cet opus une réussite rare de la science-fiction. Impossible de ne pas se laisser embarquer par cette aventure digne successeur de Mad Max : Fury Road mais aussi réussissant à incorporer de nouveaux éléments des jeux vidéo Resident Evil tel le zombie J’avo. Derrière ce monde sans espoir, seul le personnage d’Alice semble la seule capable à lutter et protéger les plus faibles en témoignant d’un courage hors norme.

Toute la réussite du film revient également à l’interprétation très convaincante de Milla Jovovich imposant une nouvelle fois son personnage Alice comme une pure héroïne pop-culture moderne, une femme forte prête à se lancer dans un combat titanesque avec un courage rare. Le reste du casting n’est pas en reste tant les seconds rôles sont parfaitement dessinés. On retrouve ainsi au casting également Ali Larter (Claire Redfield), Iain Glen (Dr. Isaacs), Shawn Roberts (Albert Wesker), Ruby Rose (Abigail), Eoin Macken (Doc), William Levy (Christian) et Fraser James (Michael). Le réalisateur et scénariste donne suffisamment à ses personnages pour que ces comédiens puissent bâtir des personnages solides.

Apportant de nombreuses explications à cette saga, Resident Evil chapitre final clôt les aventures d’Alice de manière convaincante et s’impose comme un des meilleurs films de science-fiction vus depuis longtemps au cinéma. Alors que l’on pouvait s’attendre à une simple suite, Resident Evil chapitre final montre que Paul W.S Anderson est capable du meilleur en étant inspiré et surtout libre de livrer le film qu’il voulait réellement faire.

Vu le 12 janvier 2017 au Club de l’Etoile , en VO

Note de Mulder: