Sherlock : The Six Thatchers

Sherlock : The Six Thatchers
Titre original:Sherlock : The Six Thatchers
Réalisateur:Rachel Talalay
Sortie:Cinéma
Durée:88 minutes
Date:01 janvier 2017
Note:

Le détective Sherlock est sollicité pour enquêter sur la mort mystérieuse d’un jeune homme. Résolvant rapidement cette affaire, celle-ci va pourtant l’entrainement vers un autre dossier lorsqu’un buste appartenant au père de la victime et représentant Margarat Thatcher est retrouvé cassé. Cette nouvelle affaire va se retrouver relier au passé trouble de la femme de John Watson, Mary. Ainsi, une personne du passé de celle-ci cherchant vengeance va les entrainer dans une conspiration remontant jusqu’en haut lieu et révélera l’existence d’un. Traitre

Critique de Mulder

Le retour le plus attendu de ce début d’année ne se trouve pas sur un grand écran de cinéma mais plutôt sur une chaine anglaise BBC One (prochainement sur France 4 et France 2 en France). En effet le plus connu des détectives privés créé par Sir Arthur Conan Doyle et maintes fois adapté au cinéma, en séries et autres formats se voit adapté dans notre époque actuelle en plein Londres. Avec l’aide de son fidèle associé, le docteur John Watson, il résoudra de nombreuses affaires toujours adaptées d’une histoire écrite par son créateur et remis au jour par Mark Gatiss et Steven Moffat. Il aura ainsi fallu attendre trois ans pour découvrir ce qui s’annonce être comme la dernière saison de notre série préférée. Certes l’épisode spécial du nouvel an diffusé l’année dernière nous avait complètement conquis mais notre soif pour retrouver notre personnage de série préférée fait que ce premier épisode était des plus attendus.

Ce premier épisode écrit par Mark Gatiss et réalisé par Rachel Talalay (La fin de Freddy, l’utime cauchemar (1991), Tank girl (1995) et de multiples épisodes de séries comme Ally McBeal, Cold Case, Supernatural, Dead Zone, Doctor Who) réussit une nouvelle fois non seulement à nous fasciner mais à réussir à retrouver toute l’aura intacte des épisodes précédents. Cette adaptation de l’aventure des six Napoleons fonctionne applique le principe des poupées russes, c’est-à-dire nous propose une succession de courtes intrigues tout en permettant à chacun des protagonistes principaux, Sherlock, John et Mary de définir clairement leur personnage et les liens forts les unissant. La première scène revient ainsi sur la fin du dernier épisode de la saison trois et permet au célébre détective d’être innocenté et de pouvoir continuer à aider les forces de l’ordre dans de nombreuses enquêtes. De son côté, son fidèle assistant et sa femme donne naisse à une petite fille du nom de Rosamund Mary. Toute la force du récit vient une nouvelle fois non seulement d’une mise en scène respectant à la fois le style visuel de la série (notamment l’utilisation des nombreux écrans, télévision, téléphone) en incrustation mais aussi d’une intrigue et de dialogues toujours aussi percutant. Le plaisir que prennent les acteurs principaux Benedict Cumberbatch et Martin Freeman est clairement visible à l’écran.

Certes, certains pourront prétexter que ce premier épisode de la saison quatre ne fait qu’appliquer avec succès les nombreuses excellentes idées qui se retrouvent omniprésent dans chacun des épisodes mais il faut pourtant reconnaitre qu’une nouvelle fois le charme opère et on est de nouveau happé dans une intrigue spectaculaire digne des meilleurs James Bond. On retiendra notamment une scène de combat entre Sherlock Holmes et un tueur impassible. Certes, on aurait aimé voir le retour de l’ennemi juré de Sherlock Holmes le professeur Moriarty dans ce premier volet surtout en se souvenant du dernier épisode de la saison trois dans lequel on voyait une vidéo de ce fameux ennemi tout aussi intelligent et puissant que Sherlock. Reste que le scénario tient ici toutes ses promesses et nous emmène dans différents pays tout en laissant en lieu principal Londres et ses faubourgs. Surprenant également de voir John Watson intriguer par une passagère se trouvant dans le même bu que le sien qui semble faire comprendre que le couple qu’il forme avec Mary ne fonctionne pas totalement.

On comprend aisément la volonté des créateurs de la série de donner le meilleur d’eux dans cette supposée dernière saison et ainsi amener dès ce premier épisode une véritable dose de rancœur entre Sherlock Holmes et son caractère toujours aussi sûr de lui et arrogeant et John Watson qui préfèrerait rester auprès de sa femme et de sa fille que de risquer sa vie dans de dangereuses situations. Le dernier acte de ce premier épisode va ainsi dans ce sens et imposer à la série une véritable noirceur. Nous n’en dirons pas plus pour ceux qui n’ont pas encore eu la chance de découvrir cet épisode. De la même manière si la magie opère de nouveau c’est grâce au duo à l’écran de deux grands comédiens Benedict Cumberbatch (Cheval de guerre (2011), Star Trek, into Darkness (2013), Le cinquième pouvoir (2013), saga Le Hobbit, Imitation game (2014)..) et Martin Freeman (Hott Fuzz (2007), saga Le Hobbit, (2012-2014), Le dernier pub avant la fin du monde (2013)..).

On attend donc avec impatience de découvrir dimanche prochain le second épisode de notre série préférée et on espère que cette saison ne sera pas la dernière malgré le calendrier très chargé des deux comédiens principaux.

Vu le 01 janvier 2017 sur BBC One

Note de Mulder: