Synchronicity

Synchronicity
Titre original:Synchronicity
Réalisateur:Jacob Gentry
Sortie:Cinéma
Durée:104 minutes
Date:21 novembre 2016
Note:

Un physicien invente une machine à remonter le temps, mais une mystérieuse femme fatale tente de la voler. Le physicien doit alors voyager dans le temps afin de découvrir la vérité sur la machine, cette femme et sa propre réalité.

Critique de Mulder

“Time is a great teacher that eventually kills all of its students.”

Après avoir participé aux films d’horreur à sketchs The Signal (2007), réalisé une trilogie horrifique sur MTV (My super Psycho Sweet 16), le réalisateur Jacob Gentry revient à la réalisation avec un film de science-fiction monté de manière indépendante. La thématique du voyage dans le temps a été très souvent traitée au cinéma mais se voit ici présentée de manière originale en le mélangeant avec un polar et surtout dans une ambiance rappelant Blade runner. Certes le manque de budget évident ne permet pas au réalisateur d’aller jusqu’au bout de son projet mais ce que le film perd en superficialité niveaux effets spéciaux, le film le gagne par un véritable regard d’auteur. En cela Synchrocinity mérite réellement d’être découvert.

Le film repose sur des décors futuristes volontairement privés de monde dans lequel peu de comédiens sont présents afin d’instaurer une véritable ambiance. Dans ce monde guère optimiste, un scientifique s’apprête à utiliser une machine à remonter le temps qu’il a créée mais une femme faisant son apparition de manière curieuse va l’entrainer dans une intrigue tortueuse avec de nombreux rebondissements. Comme l’indique son titre, le personnage principal va se retrouver avec son double dans son propre univers et va devoir comprendre comment faire en sorte que les choses reprennent le courant normal des choses.

Synchronicity aborde surtout la thématique du voyage dans le temps de manière réaliste. Passionné de science-fiction et de films noirs des années 40-50, Jacob Gentry a voulu faire de son nouveau film un mélange astucieux de genre. Il a pu recevoir l’aide de Sean Carroll un théoricien de la cosmologie et spécialiste de l’énergie sombre et de la relativité générale. De la même manière, le réalisateur a voulu ancrer son film dans une ambiance très proche de l’univers de Blade Runner. L’utilisation de la musique très teintée années 70-80 et notamment l’utilisation de synthétiseur a permis de donner à ce film une valeur ajoutée indéniable. Dans une mouvance rappelant aussi bien John Carpenter et Vangelis, la musique de Ben Lovett sublime totalement la création de cet univers à part.

Vu le 11 novembre 2016 en DVD et VO

Note de Mulder: