Hidalgo

Hidalgo
Titre original:Hidalgo
Réalisateur:Joe Johnston
Sortie:Cinéma
Durée:136 minutes
Date:24 mars 2004
Note:
Chaque année, depuis des siècles, se déroule l'Océan de Feu, une course de survie de 5 000 km à travers le désert arabe. En 1890, pour la première fois de l'histoire, un cheikh richissime invite un Américain et son cheval, Hidalgo, à participer à la course. Frank T. Hopkins, cow-boy et messager de la cavalerie américaine, est considéré comme le plus grand cavalier que n'ait jamais connu l'Ouest américain. Le cheikh désire opposer le cow-boy et son mustang aux plus grands chevaux arabes et aux meilleurs cavaliers bédouins. Certains parmi eux sont bien décidés à empêcher l'étranger de finir la course...
(Source Allociné)

Critique de Mulder

Ce film est une grande aventure dans laquelle souffle le vent du désert. Chevauchée fantastique semée d'embûches. Péripéties derrière chaque dune, enlèvement de la fille du cheik, combats, découverte d'une autre culture.

Cette histoire nous montre la souffrance qu'ont subie les Indiens durant la Guerre de Sécession et comment une personne de mère indienne et de père blanc va réussir à oublier et défendre sa nation. Ce film est donc le meilleur film de Joe Johnston incontestablement. Il y a en plus une très belle histoire d'amour et d'amitié (entre Hopkins et Hidalgo), des paysages vraiment magiques qui nous font penser à Gladiator, des références à Indiana Jones.

A voir donc en famille ou avec des amis pour pouvoir parler des réactions que l’on a eues pendant ce magnifique film sur la vie et le courage

Vu le 23 mars 2004 à la séance de 19h40 salle 09 au Gaumont de Disney Village

Note de Mulder:

Critique de Tootpadu

Chevauchant sur le même genre qu'une certaine Momie, ce film d'aventures exotiques a préféré s'abstenir du côté comique de son confrère pour privilégier les grands sentiments et les grands espaces. Il en ressort une oeuvre avant tout belle à regarder, avec une dose convenable de scènes d'action et de revirements dangereux. Et bien que la fin juste ne soit jamais réellement en péril - production Disney oblige - le ton sérieux et le portrait relativement nuancé des bédouins surprennent agréablement.
Puisque le noyau de l'histoire consiste en une course d'endurance, celle-ci se voit émaillé d'un nombre trop important d'événements annexes. D'une durée conséquante, le film évite alors à peine l'éparpillement et l'issue de la course cède progressivement son rang en importance à la prise de conscience des personnages. Qu'il n'y ait pas d'équivoque, tout cela est remarquablement bien filmé et ne manque jamais d'intérêt, mais un peu comme dans La Grande course autour du monde de Blake Edwards, ce qui se passe autour de la compétition prend progressivement le pas sur celle-ci.
Nullement un film d'acteurs, ces derniers sont néanmoins convaincants, qu'ils sortent tout juste d'un sommet de leur carrière (Mortensen pour Le Seigneur ... & Omar Sharif pour Monsieur Ibrahim) ou qu'ils soient cantonnés dans un genre de rôle ethnique très limité (Saïd Taghmaoui, Peter Mensah). Du reste, signalons une bande originale épique qui ne se perd pas dans les thèmes pompeux dont James Newton Howard ne savait pas toujours se priver dans le passé.

Vu le 08 avril 2004, à l'UGC Ciné Cité Les Halles, Salle 7, en VO

Note de Tootpadu: