Freaky friday - Dans la peau de ma mère

Freaky friday - Dans la peau de ma mère
Titre original:Freaky friday - Dans la peau de ma mère
Réalisateur:Mark S. Waters
Sortie:Cinéma
Durée:96 minutes
Date:24 décembre 2003
Note:
Veuve sur le point de se remarier, le Dr. Tess Coleman et sa fille de quinze ans, Anna, ne s'entendent pas. Elles n'ont aucun goût en commun, que ce soit en matière de vêtements, de coiffure, de musique, et encore moins en ce qui concerne les hommes... Un jeudi soir, leur rancoeur éclate. Anna est furieuse que sa mère ne supporte pas sa musique et Tess ne comprend définitivement pas pourquoi sa fille refuse de donner la moindre chance à son fiancé. Deux biscuits chinois du bonheur vont tout compliquer en créant un choc mystique... Le lendemain matin, Tess et Anna se retrouvent dans le corps l'une de l'autre. Elles vont ainsi expérimenter le point de vue de celle qu'elles désapprouvaient et se redécouvrir. Mais le mariage de Tess est prévu pour le samedi, et il va leur falloir trouver très vite un moyen de réintégrer leurs corps respectifs...
(Source Allociné)

Critique de Mulder

Critique élaborée à partir de critiques lues sur Allo Ciné et revue par mes soins.

Freaky friday est ainsi un petit conte de Noël qui pourra faire méditer quelques générations de mères désemparées et de filles incomprises. De quoi rêver et surtout de quoi sourire à cette farce inoffensive et exemplaire. Sans fournir l'avalanche de gags espérée, le film surfe tout de même sur les stéréotypes en les retournant joyeusement. Même s'il manque d'originalité, le scénario reste bien fichu et exploite à fond le comique de situation, tout comme la mise en scène, plutôt bien rythmée. Le film vaut surtout pour le jeu de Jamie Lee Curtis. Savoureuse dans le rôle de cette femme stricte aux comportements adolescents, elle laisse éclater toute sa fougue et sa folie. Une folie qui aurait pu faire plus d'étincelles, si elle n'avait été contrainte de s'exprimer dans le cadre, un peu trop rigide, de cette comédie bien-pensante.

Note de Mulder:

Critique de Tootpadu

Après un début légèrement fade qui présente les personnages et l'environnement dans lequel ils évoluent de façon peu originale, cette comédie divertissante prend son envol une fois que l'échange des corps a eu lieu. Auparavant dans le rôle d'une mère "classe" mais trop rigide et sérieuse, Jamie Lee Curtis prend cette transformation à bras le corps pour donner naissance à un être hybride, encore femme adulte qui commence à changer radicalement d'apparence et en même temps une fille pubère avec tous les problèmes et les rêves que cet âge-là implique. Quel plaisir de la voir se déchaîner sur scène ou de faire face, plutôt maladroitement, aux situations délicates que doit affronter une mère seule et une psychiatre à la fois. Et quel dommage de ne pas la trouver plus souvent dans des films à la mesure de son immense talent de comédienne !
Face à un rôle beaucoup moins jubilatoire, la jeune Lindsay Lohan réussit néanmoins à tirer son épingle du jeu. Il n'y a certes rien de glorieux à jouer une femme d'apparence sévère piégée dans le corps d'une ado révoltée, mais Lohan nous transmet tant bien que mal la lente prise de conscience de cette mère débordée.
Cependant, en dehors d'une interprétation réussie, voire excellente (Curtis), cette comédie aux quiproquos amusants patauge malheureusement dans un esprit bien pensant à l'image de Disney, distributeur/producteur du film de Mark Waters. Ainsi, tout le monde est au fond gentil, les prétendus enjeux ne sont que des préoccupations superficielles et la fin heureuse est tout aussi immanquable qu'improbable.

Vu le 26 décembre 2003, au MK2 Nation, Salle 2, en VO

Note de Tootpadu: