American pie : marions-les !

American pie : marions-les !
Titre original:American pie : marions-les !
Réalisateur:Jesse Dylan
Sortie:Cinéma
Durée:96 minutes
Date:15 octobre 2003
Note:
Jim Levinstein et Michelle Flaherty vont enfin se marier ! Michelle, qui rêve d'un mariage parfait, rameute sa famille et ses amis, et embauche une demoiselle d'honneur canon : sa jeune soeur, Cadence. Jim demande le concours de ses trois inséparables copains, témoins de tant de frasques mémorables...
(Source Allociné)

Critique de Mulder

Critique élaborée à partir de critiques lues sur Allo Ciné et revue par mes soins.

Voici un troisième épisode drôle et émouvant. La bonne idée de la trilogie "American pie" est d'avoir suivi son public. En visant plus le coeur que l'entrejambe, ce dernier volet injecte un peu d'émotion bienvenue dans la frivolité. Cela rend encore plus attachants des personnages. Même esprit que le premier volet, moins vulgaire que le second et, en fait, un peu drôle. Une pantalonnade de plus pour le quatuor infernal des American Pie. Avec toujours la même recette: du pseudo sexe soft, des situations graveleuses parfois même comiques. Bref, du pipi-caca à la bonne morale américaine, parfois efficace, mais sans grand intérêt. De quoi vous assurer une heure et demie de franche rigolade malgré que certains gags s'étirent en longueur de manière quasi provocante. Pourtant, nos timides espoirs seront comblés avec une " bachelor party " décadente, avec soubrette, fessée, " bondage ", et l'arrivée impromptue des futurs beaux-parents.

Ce film est sans conteste le meilleur de la trilogie grâce à certaines scènes inoubliables: zoophilie, gérontophilie, scatophilie, sans oublier la scène de danse de Stifler dans un bar gay !!. On rit donc du début à la fin, grâce notamment aux gags toujours aussi originaux. De plus, Stiffler est particulièrement tordant et tient pratiquement tout le film à lui seul.

Ce film remplit parfaitement son rôle, nous fait rire, et les gags, s'ils ne sont pas toujours des plus fins, ne sont jamais lourds.

Note de Mulder:

Critique de Tootpadu

Après un début assez mou, cette deuxième suite des aventures de Jim, qui a désormais laissé la puberté et tous ses tracas derrière lui, se laisse regarder avec un certain plaisir. Grâce tout d'abord à cette scène mémorable dans un bar gay qui réussit à peu près à faire oublier l'homophobie dégoûtante du deuxième épisode. A partir de ce point, l'histoire prend plus de vitesse, avec des blagues toujours aussi limites, l'aspect innovateur en moins. En effet, avec l'âge des protagonistes, les sujets ont évolués, et face à l'assagissement de Jim, pratiquement tout le potentiel comique repose dès lors sur les larges épaules de Stiffler.
Que tout cela soit un tout petit peu plus qu'une suite téléphonée de salacités tient principalement à ce personnage, interpreté de façon outrancière par Seann William Scott, et certainement pas au sous-emploi enrageant de Kevin (Thomas Ian Nicholas), qui fait au mieux état de figurant. Ce n'est certes pas que l'on souhaite une troisième suite, avec les déboires des jeunes parents Jim et Michelle, par exemple, cependant, si elle réussit un bond équivalent en qualité entre le deuxième épisode et celui-ci, elle devra être encore plus regardable.

Vu le 16 octobre 2003, à l'UGC Danton, Salle 2, en VO

Note de Tootpadu: